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Marsoui en photos

 Introduction

Bienvenue sur le contenu web en extra du parcours de photographies anciennes Marsoui, son histoire en images et en mots. Situé dans le Parc Alphonse-Couturier de Marsoui, le long de la rivière Marsoui, ce parcours est un devoir de mémoire sur l’histoire de notre village, nos ancêtres, ces pionniers qui ont fait de Marsoui un village prospère, dynamique et accueillant!

L’ordre des photographies mentionnées ici-bas est le même que l’installation dans le Parc A-Couturier.

Ce parcours, est constituée de textes, de photos, de clips vidéo et audio. Il se peut, que votre appareil ne puisse lire les clips vidéos.  Les raisons de ce problème peuvent être diverses. Nous avons constaté que les navigateurs Google Chrome, Firefox, les dernières versions de Samsung Internet ainsi que Safari seraient, généralement plus compatibles. Si vous éprouver des difficultés à ce niveau, nous avons placé aux endroits opportuns  la version audio du clip vidéo.

Durant le parcours,  lors de la lecture des clips vidéo et audio une paire d’écouteurs pour votre appareil serait un atout.

LA FAMILLE HENLEY

 

Au recensement de 1777, à Pointe-St-Pierre (Percé),  on mentionne le nom de James Henley, d’origine irlandaise, sa femme, Catherine Chicoine, 2 enfants et un cheptel de 2 vaches et 2 bœufs. Son fils Patrick se marie en 1808 avec Anne Arbour. Il quittera Mont-Louis en 1836 pour s’établir à Marsoui avec sa femme et leurs enfants, devenant ainsi la première famille à s’y établir.  Son fils Patrick (1812-1879) aura 4 enfants de sa première union avec Marguerite Morin. Sa seconde épouse, Basilice Lafontaine lui donnera 5 enfants, dont Patrick (1850-1944) qu’on appellera Patrice. Avec sa femme, Adéline Bernatchez, il aura une nombreuse descendance, dont Philibert (1887-1966).

Source : Arbre généalogique de la famille Henley par Gérald Brotherton

Patrick dit Patrice sera propriétaire du premier hôtel du village. Situé sur l’ancienne route (appelée aujourd’hui rue des Pionniers), l’hôtel offre des cabines, une salle à manger et le télégraphe. Patrice pêchera tout en défrichant la terre. Son fils, Philibert prolongera la tradition et exploitera l’hôtel tout en pêchant principalement le saumon

 

On peut voir ici, dans la charette, devant le magasin A. Couturier et Fils, Monsieur Philibert Henley en compagnie de son fils Rhodes à l’arrière montrant une de leurs prises à Monsieur Roger Lever.
Hôtel Henley dans les années 60.
Les cabines situées face à l’hôtel Henley.

 

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NOS ANCÊTRES

 

L‘origine des Marsois/Marsoises est la même pour tous les gaspésiens. Porte d’entrée du Canada en 1534 par Jacques Cartier, la Gaspésie fut la terre d’accueil des micmacs, acadiens, pêcheurs jersiais, normands, basques, bretons, irlandais, écossais, etc. Marsoui conserve encore aujourd’hui la trace de ces mouvements de population. Que ce soit les Lever, Sohier, Bernatchez, Gasse, Henley, Dion, Garneau, Paquet et tant d’autres par la suite, nos ancêtres ont choisi Marsoui comme nid et nous ont transmis des valeurs inestimables de courage et de solidarité.

Sur les photos, en partant du haut, à gauche:

A) Joseph Gasse (père de Moïse) et Joséphine Pelletier B) Alphonse Bernatchez C) Les fils d’Alfred Bernatchez : Louis, Wilfrid, Yvon, Alphonse et Odilon D) Charly Lever E) Famille Louis Bernatchez et Marie-Anne Leclerc F) Philibert Henley et Flavie Rioux G) Moïse Gasse et Marie-Anne Marin H) Marie Henley I) Charles-Édouard Leclerc et Oliva St-Laurent J) Famille Napoléon Garneau K) famille Georges Sohier et Alice Rioux L) famille Wesley Sohier et Sarah Castonguay

 

 Alfred Bernatchez et Émilie Lafontaine, 21 enfants dont: Louis, Wilfrid, Joe, Émile, Gérard, Alphonse, Odilon.
Éphrem Leclerc et Virginie Rioux, parents de Charles-Édouard, Marianne, Esdras, Charles-Eugène, etc.
Virgile Henley et sa 2e épouse, Anna Rioux. Parents de Marie, Eugénie, Émélia, Jules, Sylvio, Antonio.

 

 

Composée en 2010 en hommage à nos ancêtres, écoutez ici la chanson «Marsoui mes souvenirs, Marsoui mon avenir»  On la retrouve au générique du DVD du même nom. Paroles : Renée Gasse et Florent Bernatchez, Musique : Steve Berger, interprétation : Francis et Florent Bernatchez.

 

Photographie 03

USINE COUTURIER

Alphonse Couturier

Alphonse Couturier dirigea la scierie A. Couturier & Fils secondé par trois de ses fils: Léo, Lucien et Oscar. Industriel éclairé, il assura la rentabilité de son entreprise en lui faisant subir des transformations importantes et demeura un des principaux producteurs de bois de construction (brut et raboté) de l’Est du Québec, en plus d’exporter plus de 70 % de sa production totale outre-mer. Il subira plusieurs drames, dont trois incendies d’usine. Mais c’est la perte de son fils Léo, au printemps 1948, qui fut sans contredit sa plus grande peine. La crue des eaux fut si importante qu’on craignit qu’elle n’emporte avec elle une grande partie du bois accumulé. Léo s’aventura trop près de l’embâcle, dans l’espoir de pouvoir le débloquer. Mais il fut entraîné par une souche flottante, sous les yeux de son père. On retrouva le corps des semaines plus tard, sur la grève de Marsoui.

Alphonse Couturier avait peu d’instruction, mais il a su s’entourer d’un personnel qualifié et stable qui l’a secondé toute sa vie. Luce Gagné, secrétaire, fut à son service durant 52 ans. Avec Joseph Tremblay et Cyrice Lebel et leurs talents naturels qui font les bons ingénieurs et architectes, ils ont construit des maisons, des garages, des écoles et même des églises. Ovila Lévesque fut, lui aussi, loyal et fidèle. Revenu d’Angleterre, après la guerre, il arrive à Marsoui en 1946. Il travaillera au bureau, comme comptable de 1947 à 1972.

 M. Alphonse Couturier s’éteint le 11 juillet 1973 à l’âge de 87 ans.

Usine A.Couturier & Fils

L’enfer
Usine, La limerie. À gauche, Monsieur Cyrice Lebel
Mlle Luce Gagné
Monsieur Ovila Levesque au bureau

 

 Alphonse Couturier et le curé Lafolley, près de son usine.

 

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LES TRAVAILLEURS

Cette photo en a fait jaser des Marsois/Marsoises! Prise à la fin des années 50, on y reconnaît évidement plusieurs hommes de Marsoui, mais on venait de partout pour travailler à l’usine. De Chloridorme à Les Méchins, vous les reconnaîtrez sur la photo.  Malheureusement, trois de ces hommes sont toujours inconnus! N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous les reconnaissez!


De gauche à droite, en partant du bas de la photo:

1re rangée: Paul Lajoie, Arthur Coulombe, Inconnu, Léonard Arsenault, Albert Sohier, Charles-Eugène Lévesque, Laurent Therrien, Inconnu,  Gérard Gasse, Roger Soulard

2e rangée: Eustache Vallée, Domice Hébert, Jean-Claude Ouellet, Philippe D’Anjou, Lionel Lever, Claude Bernatchez, Roland Dion, Léo Sohier, Roland D’Anjou, Charles-Eugène Soulard, Gérard Pelletier, Elphège Soulard, Édouard Clavet, Jules Henley

3e rangée: Cyrice Lebel, Inconnu , Esdras Leclerc, Gérard Simon, Jean-Charles St-Laurent, Albert Vallée, Joseph Leclerc, Marcel Ouellet, Lucien Ouellet, Lucien Daraîche, Camil Dupéré

4e rangée: Georges-Henri Sohier, Gabriel Jauvin, Louis-Marie Leclerc, René Jauvin, André Henley, Cyprien Bélanger, Gilbert Pelletier, Léonard Dion, Roland Brisebois, Pierre Leclerc, Georges Pelchat, Henri-Paul Soulard, Grégoire Desrosiers,  Donatien Lévesque,  Charles-Eugène Leclerc, Arsène Ouellet, Charles Bernatchez, Paul-Émile Goupil


À l’époque de cette photo, l’usine n’était pas encore très automatisée. Par exemple, le bois, de toutes les grandeurs, se déposait, pêle-mêle, sur le «piano». Aujourd’hui, une machine se charge du tri! D’hier à aujourd’hui, la chaîne de travail a changé, mais on retrouve dans une scierie, pour chaque quart de travail, un limeur, un scieur, un mesureur et de nombreux  manœuvres, attitrés aux différentes machines!

Écoutez ce vidéo fait à la même époque que la photo. Vous y reconnaîtrez certains des travailleurs. Vous pourrez voir que les normes de sécurité étaient différentes à cette époque!

Extrait vidéo des travailleurs de l’usine:

 

Photographie 05

TRAFIC MARITIME ET NAUFRAGE

 

Alors qu’aujourd’hui le transport du bois se fait presque exclusivement par transport routier et ferroviaire, durant les années 30 à 60, le transport maritime était fort prisé. Le quai de Marsoui était constamment entouré de goélettes, sans compter les barges des pêcheurs. Au son de l’alarme du bateau, signifiant son arrivée au quai, les Marsois/Marsoises, jeunes ou vieux, curieux, accouraient au quai ! Car au fil du temps, on connaissait plusieurs membres de l’équipage ! Les mères rappelaient à leurs filles le vieil adage : attention, un marin à une fille dans chaque port !

Le naufrage de la goélette «La Gaspésienne» au printemps 1951 restera à jamais gravé dans le coeur des Marsois. Grande perte pour les propriétaires, les frères Bernier. Construite à Les Méchins, la goélette fut lancée le 11 juin 1945. D’une longueur de 106 pieds, d’une jauge de 300 tonnes brutes, La Gaspésienne possède un gabarit plus imposant que la plupart des goélettes du Saint-Laurent. Son équipage compte 9 marins. Le 30 avril, pendant l’exécution de manœuvres destinées à mieux protéger le navire du mauvais temps qui prévalait ce jour-là, une des amarres se prends dans l’hélice, le rendant incontrôlable. La Gaspésienne s’échoue sur les hauts-fonds près du quai de Marsoui. Ballottée par la vague, la goélette est une perte totale. Pour la remplacer, ils achetèrent le navire Roseleaf en juillet 1951. Rebaptisé B.F. (pour Berniers & Frères), il coula en 1952 avec tout l’équipage. Dix marins, dont les trois frères Bernier : Charles-Noël, Georges-Énoch et Réal. Les raisons de naufrage sont nébuleuses et mystérieuses. L’épave ne fut retrouvée qu’en 2006.

Source : Disparus en mer, Louis Blanchette, Éditions Histo-Graff, 2014

Écoutons Aline Bernatchez, citoyenne de Marsoui qui habite en face du quai. Elle nous raconte le passage des goélettes ainsi que le naufrage. Elle était aux premières loges de ce drame au matin du 30 avril 1951.

Version audio de ce clip video :

 

Photographie 06

MAGASIN GÉNÉRAL ET COUQUERIE

Loin des grands centres et avec des routes plus ou moins carrossables, un magasin général était essentiel dans les petites communautés. M. Alphonse Couturier, en homme d’affaire aguerri le comprit très vite et construisit le premier magasin général du village. Fournisseur de matériel divers et de denrées de toutes sortes, on était servi au comptoir, les marchandises étant en arrière ou dans l’entrepôt.

Avec l’usine, le garage et le magasin, M. Couturier était un homme d’affaire prospère et respecté. Il se montrait ferme et généreux à la fois. Plusieurs ont décrié le système de coupons (remis en compensation de salaire pour échanges de marchandises au magasin). Certains y voyaient des avantages, d’autres moins.

Magasin Couturier

La maison de pension fut fondée en 1940 pour accommoder les travailleurs de M. Couturier. Avec des chambres à l’étage et surtout une grande salle à manger au rez-de-chaussée avec des grandes tables et des bancs comme dans les chantiers, on la baptisera très vite «La Couquerie». Propriétaire jusqu’en 1972, M. Couturier la vendit aux cuisiniers, M. Stanislas Coulombe et Armand Bernatchez. Conservant pratiquement le même décor, ils en firent un restaurant fort populaire en offrant des mets simples, traditionnels et savoureux.

 

Photographie 07

RÉCOLTE DE PATATES

Malgré des terres de bonnes qualité, l’agriculture en Haute-Gaspésie n’est pas très développée. Malheureusement, elle demeura presque exclusivement une affaire de jardin familial. Mais pour ceux qui ont défriché les terres en arrière de Marsoui, qu’on baptisa «La Colonie», le plus dur ne fut pas de planter quelques graines mais de préparer la terre. Avant de rendre leur terre cultivable, ils ont dû abattre les arbres, arracher les souches, enlever les roches pour enfin finir par ensemencer la terre !

Écoutez ces descendants des défricheurs de la Colonie de Marsoui vous raconter leur périple.

Témoignages vidéo

Version audio de ce clip video :

Photographie 08

HÔTEL LEVER

Construite en 1925 comme maison privée par M. Albert Lever, elle devint un hôtel bien établi dans les années 30. Plusieurs photos identifiées à cette période nous indiquent « Hôtel Marsouin». Vers les années 50, l’hôtel prend le nom définitif d’Hôtel Marsoui, même si pour tous les citoyens on l’appelait Hôtel Lever!

Hôtel Marsoui dans les années 50
Hôtel Marsoui (8-09-1931)

La lecture d’un vieux registre de l’hôtel nous causa bien des surprises. On doit même avouer ne pas y avoir cru sur le coup!

Charlie Chaplin et May West sont inscrits au registre le 13 août 1940 et Gary Cooper et Myrna Loy le 7 juillet 1941.

Il faut rappeler que Marsoui, au temps de la prohibition (comme bien d’autres villages sur les deux côtes) était une «cache» pour les contrebandiers, aussi connus sous le nom de «bootleggers». La Gaspésie était un point stratégique avec sa situation de carrefour aux frontières américaine, néo-brunswickoise et québécoise. Non soumis aux lois canadiennes et américaines, l’alcool provenait de Saint-Pierre-et-Miquelon. Arrivant par mer, sur des petites goélettes, on déposait les cargaisons sur les côtes (les «caches») pour ensuite acheminer l’alcool, en auto, vers les acheteurs de partout. L’Hôtel Marsoui aura certainement héberger quelques hommes pataugeant dans ce trafic. À preuve, nous avons aussi mis la main sur une photo fort intéressante avec cette légende : Contrebandiers. 

Contrebandiers

Sur la photo, est-ce un des plus connus bootleggers de l’époque : Alfred Lévesque du Témiscouata ou Conrad Labelle de Montérégie ou Do Gagné de Cap-Chat? C’est possible….

 

Photographie 09

DANS L’TEMPS DES SUCRES

 En route pour la cabane à Philibert Henley, à Germain Bernatchez ou à Bannie (Albanie) Gasse!

 

De tout temps, Marsoui était désigné comme la «Vallée des érables». Ce qui explique certainement pourquoi on y a compté plus d’une dizaine de «Cabanes à sucre» en même temps.

Le sucre à une époque était rare et dispendieux. On ne trouvait souvent que la mélasse. Lorsque venait le temps des sucres, plusieurs familles y voyaient un moyen d’en avoir pour l’année. Il ne faut pas négliger non plus l’aspect économique, une source de revenus non négligeable! Pour certaines familles, c’était presque le seul gagne-pain.

Mais sait-on comment on arrive à faire le sirop d’érable? Voici un résumé du phénomène de «la coulée» :

L’érable à sucre transforme en sucre l’amidon constitué au moment de sa croissance. Le sucre se mélange avec l’eau absorbée par les racines de l’érable et sucre légèrement l’eau d’érable. Au printemps, au moment du réchauffement des températures, l’eau qui se trouve dans le tronc et les racines prend de l’expansion et provoque une pression à l’intérieur de l’arbre. L’alternance de nuits froides, quand la température est au-dessous de zéro, et de journées où la température est au-dessus de zéro, favorise la coulée d’eau d’érable, qui est ensuite transportée par tubulure vers la cabane à sucre. On y retrouvera un évaporateur dans lequel l’eau d’érable est transformée en sirop par évaporation.Il faut en moyenne 40 litres d’eau pour obtenir un litre de sirop.

Source : Fédération des producteurs acéricoles du Québec

Marsoui compte aujourd’hui une entreprise acéricole moderne et florissante : les Entreprises 3B. Fondée en 1999 par Louis-Zénon Bélanger et ses enfants. Située en plein coeur du village et ouverte à l’année, l’entreprise est productrice de sirop biologique certifié Écocert Canada. Vous pouvez vous procurer des produits délicieux tel que : sirop, caramel, tire, cornet, etc. Écoutez Francis Bernatchez vous en parler dans cet extrait vidéo.

Version audio de ce clip video :

 

Photographie 10

MARSOUI, VILLAGE DE MOULINS À SCIE

Très vite dans son histoire, la vocation forestière et industrielle de Marsoui est apparue évidente. On ne compte plus le nombre de scieries, petits moulins à avoir eu pignon sur rue dans le village ou plus haut, dans les terres avoisinantes. La demande en bois était forte et venait de partout. Même que des américains sont venus fonder leur propre scierie : la Scoggel (1916-1918). Ils furent rachetés par un M. Hatch de Boston qui la rebaptisa Marsoui Lumber (1918-1928). Lors de la grande dépression, ils cessèrent leurs opérations et quittèrent Marsoui.

 

Ne restait que la scierie de M. Moïse Gasse (1915-1950). Malgré la perte d’un bras dans un accident lorsqu’il travaillait pour la Scoggel, rien de l’empêcha de créer  une compagnie bien prospère. Il se spécialisa dans le débitage des barreaux ou fuseaux destinés à l’exportation, principalement en Europe. L’usine emploiera de 50 à 60 hommes sur deux quart de travail.

Alphonse Couturier arriva en 1936 et construisit sa première usine sur la Montagne de l’Est qui produira du bois de construction (résineux) et du bois de fuseaux. En 1940,  une deuxième scierie plus grande est construite dans le village. Elle disparut dans le grand feu de 1942, emportant avec elle une douzaine de maisons. La troisième scierie opéra sans problème jusqu’en 1970, année où elle est rasée par les flammes. Valeur estimée à $2,800,000. L’entreprise créait 529 emplois directs et indirects. Son fils Oscar, qui tenait les rênes de l’entreprise depuis 1967, construisit une petite usine pour terminer le débitage du bois laissé en fôret. Avec une garantie d’approvisionnement, il fonda une nouvelle société : Bobois Ltée. Mais son décès en février 1973 plonge la nouvelle compagnie dans une situation inquiétante. Les employés de l’usine ont déclenché une grève qui fit couler beaucoup d’encre au village.

Bois Marsoui GDS

Aujourd’hui, Marsoui peut compter sur le Groupe Scieries GDS. Une autre grande histoire de famille d’industriels du Témiscouata, tout comme les Couturiers. Fondé à Dégelis en 1947 par M. Georges Deschênes, l’entreprise sera reprise par son fils Guildo. C’est maintenant la troisième et quatrième génération qui tient les rênes : M. Sylvain Deschênes et ses fils, Georges et Frédéric. Devenu l’une des plus importantes entreprises oeuvrant dans la transformation des produits forestiers dans les régions du Bas-St-Laurent et la Gaspésie, elle compte jusqu’à 450 emplois directs et indirects. Le Groupe compte un centre de séchage à Lac-au-Saumon, une usine de deuxième transformation à Matane et trois scierie en Gaspésie : Grande-Vallée, Pointe-à-la-Croix et Marsoui.


Nous espérons que cette exposition vous a plu. Nous serions heureux de recevoir vos commentaires. Vous pouvez le faire à la toute fin de cette page à l’aide du formulaire intégré, merci.

  • Conception du contenu images et textes : Anne Sohier
  • Conception du site web : https://cdmarsoui.com, mise en ligne du contenu, installation des composantes assurant la diffusion sans-fil (Wi-Fi) du parcours  » Marsoui en photos « au Parc Couturier: Francis Bernatchez.

Nous vous rappelons que vous pouvez aussi visiter l’exposition permanente sur Alphonse Couturier. Située à l’Édifice Couturier, 1 rue du Quai à Marsoui. Outre l’immense coffre-fort, vous trouverez plusieurs photos, accessoires de bureau, la pointeuse horaire de l’usine, etc. Aussi, plusieurs objets appartenant à Monseigneur Gérard Couturier, fils d’Alphonse, nommé évêque en 1952, complètent l’exposition.

Nous avons encore quelques exemplaires à vendre du DVD «Marsoui mes souvenirs, Marsoui mon avenir». Composé d’images d’archives extraordinaires, de photographies anciennes et surtout d’entrevues avec nos aînés (dont vous avez pu voir des extraits sur cette page), il compose un magnifique portrait de famille. Coût : $15. En vente au Camping et à la Bibliothèque de Marsoui, où il est aussi disponible au prêt pour les abonnés.

Nous avons puisé de précieux renseignements dans le livre «Marsoui d’hier à aujourd’hui». Malheureusement, il est maintenant introuvable en magasin, édition épuisée. Publié en 1985, nous travaillons fort pour trouver du financement pour une nouvelle édition mise à jour. Le livre est disponible pour consultation sur place seulement à la Bibliothèque municipale.

Comme vous voyez, le Comité de développement de Marsoui prends son devoir de mémoire à coeur. Ce parcours de photographies anciennes n’est qu’une étape. Nous continuons de chercher du matériel sur notre histoire. N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez quelque chose chez-vous, dans votre grenier, qui servirait à enrichir cette collection en hommage à nos ancêtres.

REMERCIEMENTS

Un immense MERCI aux citoyens de Marsoui pour les photos de famille. Pour les extraits audio et vidéo du DVD »Marsoui mes souvenirs, Marsoui mon avenir»: Merci aux aînés pour les entrevues ainsi qu’à la famille Couturier pour l’accès à leurs archives familiales.

Ce devoir de mémoire envers nos ancêtres fut rendu possible grâce au soutien financier du Gouvernement du Québec, de la MRC et du CLD de La Haute-Gaspésie dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel, ainsi que le Comité de développement et la Municipalité de Marsoui.

 

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